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Thromboprophylaxie après une arthroplastie
Après une arthroplastie de la hanche ou du genou, les patients âgés voient leur risque de mourir dans les 3 mois réduit de 70 % s'ils prennent un anticoagulant pour prévenir les thromboses veineuses. Au cours d'une étude de cohorte rétrospective portant sur plus de 10 000 personnes au Québec, Rahme et ses collaborateurs ont toutefois constaté qu'un patient seulement sur 5 recevait en fait une thromboprophylaxie.
Dans un commentaire relié, Fisher et Turpie signalent le besoin de politiques normalisées afin d'éliminer la non-conformité.
Photo par : Zephyr / Science Photo Library
Événements indésirables à l'hôpital
Des événements indésirables évitables se produisent à l'hôpital 3 fois plus souvent chez les patients qui ont des problèmes de communication, ont constaté Bartlett et ses collaborateurs. Ils ont utilisé un outil de dépistage conçu pour détecter ces événements et analysé presque 2400 dossiers de patients de 20 hôpitaux du Québec. L'existence d'un trouble psychiatrique ou l'admission d'urgence ont constitué les autres facteurs de risque cernés.
Dans un commentaire relié, Frankel affirme qu'il existe des moyens simples pour améliorer les communications et garantir que les patients comprennent, mais qu'il faut appliquer vigoureusement ces méthodes.
Visites à l'urgence reliées aux médicaments
Parmi les patients qui se présentent à l'urgence, 12 % ont un problème relié à un médicament. Sur ce total, 68 % des visites sont évitables. C'est ce qu'ont découvert Zed et ses collaborateurs au cours de leur étude prospective par observation portant sur plus de 1000 patients à Vancouver (Colombie-Britannique). Les effets indésirables, l'inobservation, la prise du mauvais médicament ou d'un médicament loin d'être idéal constituaient les raisons les plus fréquentes des visites reliées aux médicaments.
Voir page 1563
Crystal meth
Buxton et Dove discutent du fardeau que représente la consommation de crystal meth et des défis que pose le traitement de la dépendance à la méthamphétamine. Les thérapies cognitivocomportementales constituent le principal traitement possible, mais on n'en a pas démontré les bienfaits à long terme.
Voir page 1537
Dans la pratique
Si le diagnostic de la gale vous a déjà échappé, il pourrait être utile d'ajouter un dermoscope manuel à votre matériel de bureau. En quelques minutes, le dermoscope a révélé la présence d'acariens de la gale chez une femme de 72 ans qui avait un prurit sévère depuis 6 mois (page 1540).
Un acarien de gale vu au dermoscope manuel.
Des nodules, une rougeur et une dysesthésie douloureuse à la paume des mains après une chimiothérapie intraveineuse ont fait leur apparition chez un homme de 70 ans atteint d'un cancer. Quel est votre diagnostic? (page 1543).
Actualités
On continue de construire de nouveaux hôpitaux voués au traitement de la fistule obstétrique en Éthiopie, à cause de l'incidence croissante du problème. Les critiques affirment toutefois que des mesures d'éducation visant à prévenir les fistules seraient probablement plus valables (page 1527).
Photo par : Wendy Glauser