Les symptômes de la ménopause peuvent être présents pendant une période allant jusqu’à 10 ans avant les dernières règles et ils sont associés à une morbidité substantielle en plus de nuire à la qualité de vie.
L’hormonothérapie substitutive est indiquée en traitement de première intention pour les symptômes vasomoteurs. C’est une option thérapeutique sécuritaire pour les personnes chez qui il n’y a aucune contre-indication.
Même s’ils sont moins efficaces, des traitements non hormonaux existent également pour traiter les symptômes vasomoteurs et les troubles du sommeil.
Les médecins doivent impérativement s’informer des symptômes chez les personnes concernées durant la transition ménopausique et discuter des options thérapeutiques avec elles.
La ménopause se définit par une année complète d’aménorrhée due au déclin de la réserve ovarienne, ou par l’apparition de symptômes vasomoteurs chez des personnes ayant une aménorrhée iatrogène. Elle est précédée de la périménopause, ou transition ménopausique, qui peut durer jusqu’à 10 ans. Même s’il existe de nombreux traitements pour les symptômes de la ménopause, les craintes à propos des risques associés à l’hormonothérapie et le manque de connaissances sur les diverses options thérapeutiques empêchent souvent les personnes de recevoir un traitement. Dans la présente revue, nous résumons les données probantes à l’appui du traitement des symptômes de la ménopause et nous en expliquons les risques et les bienfaits pour aider les médecins à évaluer et à traiter leur patientèle durant la transition ménopausique (encadré 1).
Encadré 1 : Données probantes employées dans la présente revue
Nous avons procédé à une interrogation du réseau PubMed, de sa mise en œuvre jusqu’à avril 2022, à partir du terme « menopause » et des mots clés « symptoms », « diagnosis » et « treatment ». Nous avons en outre passé en revue les articles pertinents cités dans les listes bibliographiques des articles recensés. Les articles retenus incluaient des revues systématiques, des lignes directrices de pratique clinique, des essais randomisés contrôlés et des études de cohorte.
Quels sont la prévalence et les effets des symptômes de la ménopause?
L’âge médian de la ménopause est de 51 ans et il est demeuré constant depuis un siècle, même si les règles ont tendance à débuter plus tôt1,2. Les symptômes de la ménopause apparaissent souvent durant la période périménopausique, parfois même aussitôt que 10 ans avant la fin des règles1,3. Dans l’ensemble, de 1,0 %–3,7 % des femmes manifestent une insuffisance ovarienne prématurée qui entraîne la ménopause avant l’âge de 40 ans et qui a diverses causes, telles que des anomalies chromosomiques, des phénomènes auto-immuns, le traitement du cancer, la chirurgie ou certaines étiologies idiopathiques4.
Les symptômes de la ménopause varient et témoignent d’une interaction complexe entre facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. Les symptômes vasomoteurs (p. ex., bouffées vasomotrices, diaphorèse nocturne) sont le plus souvent mentionnés et peuvent affecter jusqu’à 80 % des femmes5. La majeure partie des symptômes vasomoteurs persistent moins de 7 ans après les dernières règles, mais 25 % des femmes peuvent continuer d’avoir des bouffées de chaleur pendant une période allant jusqu’à 10 ans, et 10 % au-delà de 10 ans6. Il a en outre été démontré que les symptômes vasomoteurs sont des prédicteurs indépendants d’un risque accru de maladie cardiovasculaire, de perte osseuse et de renouvellement accéléré des cellules osseuses7,8.
Un fardeau plus lourd des symptômes de la ménopause est associé à une baisse de la qualité de vie mentale et physique9. La transition vers la ménopause, peu importent les symptômes, a aussi été associée à une diminution de la qualité de vie liée à la santé10. Les symptômes peuvent avoir une influence substantielle sur le rendement au travail, le recours aux soins de santé et les coûts9,11,12.
Comment diagnostique-t-on la ménopause?
Chez les personnes de plus de 45 ans qui manifestent des symptômes de ménopause ou d’aménorrhée, il n’est pas indiqué de demander une batterie d’analyses de laboratoire et d’épreuves d’imagerie, à moins que les symptômes ne laissent présager un autre diagnostic. Il faut écarter toute grossesse chez les personnes sexuellement actives qui n’utilisent pas de contraception.
Pour les personnes de moins de 45 ans dont le cycle menstruel est irrégulier ou absent, les médecins devraient demander un dosage des taux de folliculo-stimuline (FSH), même si ces derniers varient considérablement durant la préménopause13. Il faut écarter les troubles endocriniens comme cause de l’aménorrhée secondaire (p. ex., hyperprolactinémie, hypothyroïdie), de même que la grossesse (tableau 1). Pour les personnes de moins de 40 ans qui ont des cycles réguliers et des symptômes de la ménopause, les médecins devraient procéder à une batterie complète d’analyses pour l’aménorrhée secondaire, y compris les taux de FSH et d’estradiol sériques.
Pour les personnes qui ont des symptômes vasomoteurs atypiques, anormalement fréquents ou associés à d’autres signes inhabituels dans le contexte de la ménopause, il faut envisager d’autres diagnostics, tels qu’un syndrome carcinoïde, un phéochromocytome ou un cancer du sang ou d’un organe plein et procéder aux analyses qui s’imposent (tableau 2).
Comment traite-t-on les symptômes dérangeants?
Hormonothérapie substitutive
Plusieurs sociétés internationales, dont la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada et la Société nord-américaine de ménopause, recommandent l’hormonothérapie substitutive (HTS) comme traitement de première intention pour les symptômes vasomoteurs de la ménopause et de la périménopause14,15. La composante œstrogénique de l’hormonothérapie substitutive soulage les symptômes dérangeants de la ménopause, tandis que les progestatifs protègent l’endomètre de l’hyperplasie et réduisent le risque de cancer de l’endomètre. Les traitements par schémas associatifs d’œstrogènes et de progestatifs (ou par œstrogènes seuls chez les personnes qui ont subi une hystérectomie) réduisent d’environ 75 % la fréquence et la gravité des bouffées vasomotrices et de la diaphorèse nocture16. Au Canada, les œstrogènes utilisés par voie systémique sont offerts sous formes de préparations orales ou en timbres ou gels transdermiques; il existe aussi des préparations vaginales sous forme de crèmes, de comprimés vaginaux ou d’anneaux. Les préparations d’œstrogènes transdermiques contournent l’effet de premier passage hépatique et pourraient être plus sécuritaires que les autres préparations au chapitre des risques d’AVC et de thrombose14. Les progestatifs sont offerts sous forme synthétique ou sous forme de progestérone micronisée et sont proposés en comprimés oraux, en systèmes transdermiques (associés à des œstrogènes) et en dispositifs intra-utérins (tableau 3).
Les traitements associatifs plus récents, offerts en doses simples, comme les complexes œstrogéniques à action tissulaire sélective (ou TSEC pour tissue selective estrogen complexes; p. ex., œstrogènes conjugués et bazédoxifène) et les modulateurs sélectifs des récepteurs œstrogéniques (p. ex., tibolone) peuvent également être utilisés en première intention au lieu des agents œstroprogestatifs d’association habituels. La tibolone comporte des risques semblables à ceux de l’HTS habituelle17. Même si les TSEC ont des effets indésirables similaires à ceux de l’HTS, on leur attribue moins de saignements intercurrents et de mastalgie; ils ne sont toutefois offerts au Canada que depuis 2020 en raison d’un problème de conditionnement qui a récemment été résolu.
En l’absence de contre-indications, l’HTS est le traitement à privilégier pendant la période de 10 ans qui suit les dernières règles ou, si on en ignore la date, avant l’âge de 60 ans (tableau 4)14,16. Les doses habituelles d’HTS pour les personnes qui ont l’âge moyen de la ménopause sont indiquées au tableau 3; pour les personnes qui ont une insuffisance ovarienne prématurée, les doses doivent être plus fortes18. Une fois l’HTS débutée, sa durée ne se limite plus à 5 ans, mais est adaptée selon le cas; on administre les schémas les plus sécuritaires aux doses appropriées pour maîtriser des symptômes15. Chez les personnes qui ont une insuffisance ovarienne prématurée, en l’absence de contre-indications, l’hormonothérapie doit être maintenue jusqu’à l’âge moyen de la ménopause, peu importe le fardeau des symptômes.
Au Canada, aucun traitement à base de testostérone n’a été approuvé ni recommandé pour les symptômes de la ménopause, mais la Société internationale de ménopause a publié un énoncé de position au sujet du traitement hors indications de la baisse de libido liée à la ménopause19.
Traitements non hormonaux
Même si elles sont moins efficaces que l’HTS17, les options non hormonales sont envisageables si l’HTS ne convient pas en raison de contre-indications ou de préférences individuelles14. Ces options incluent certains inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (IRSN), les gabapentinoïdes, la clonidine et l’oxybutynine (tableau 5). Les gabapentinoïdes sont particulièrement utiles s’ils sont pris le soir pour soulager les symptômes nocturnes. Une classe plus récente, en attente d’approbation, regroupe les antagonistes des récepteurs de la neurokinine de type 3 qui agissent en stabilisant le centre de la thermorégulation dans l’hypothalamus20. Certains suppléments phytothérapeutiques ont été associés à une amélioration des symptômes de la ménopause, mais la revue des traitements non pharmacologiques excède la portée du présent article; le thème a récemment été abordé dans une ligne directrice de pratique clinique sur la ménopause de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada14.
Quels sont les bienfaits et les risques de l’hormonothérapie substitutive?
Bienfaits
L’hormonothérapie substitutive peut améliorer les symptômes vasomoteurs dans une proportion allant jusqu’à 90 % chez les personnes qui ont des bouffées vasomotrices de modérées à graves21. Elle améliore aussi les troubles du sommeil22 et de l’humeur23,24. Même si l’HTS systémique peut aussi soulager le syndrome génito-urinaire de la ménopause, les personnes traitées principalement pour ce problème peuvent aussi tirer profit de l’utilisation de lubrifiants, d’hydratants, d’œstrogènes vaginaux ou de modulateurs sélectifs des récepteurs œstrogéniques oraux seuls.
Malgré les craintes d’un risque accru d’événements cardiovasculaires associés à l’HTS soulevées à l’époque par l’essai WHI (Women’s Health Initiative)25 sur la santé féminine, de plus en plus de données font état d’une réduction possible de la coronaropathie associée à l’HTS chez les personnes ménopausées plus jeunes, spécifiquement celles qui commencent l’HTS avant l’âge de 60 ans ou au cours des 10 premières années de la ménopause26–30. Les données tirées d’essais randomisés contrôlés (ERC) et d’études observationnelles continuent de montrer que l’HTS est associée à une réduction de la coronaropathie chez ces personnes; l’HTS devrait donc être débutée préférablement à l’intérieur de ces fenêtres temporelles29. Une réduction de la mortalité globale chez les personnes qui commencent une HTS avant l’âge de 60 ans a également été mentionnée27,31.
L’HTS procure aussi des bienfaits métaboliques, notamment une amélioration du bilan lipidique (augmentation des lipoprotéines de haute densité, réduction des lipoprotéines de basse densité, diminution de la lipoprotéine [a]), même si les œstrogènes oraux peuvent par ailleurs avoir un effet à la hausse sur les taux de triglycérides32. Selon certaines études, on noterait une amélioration de la sensibilité à l’insuline et peut-être une réduction du risque de diabète33–35. En ce qui concerne les lipides et la sensibilité à l’insuline, les bienfaits s’observent principalement avec le traitement œstrogénique oral plutôt qu’avec les préparations transdermiques, étant donné leur effet de premier passage hépatique.
L’HTS a de tout temps été associée à une réduction de l’incidence des fractures liées à l’ostéoporose25,36,37. L’étude WHI a fourni les meilleures données probantes sur la réduction du risque de fractures associée à l’HTS, faisant état d’une baisse de 34 % du nombre de fractures de la hanche, de 34 % des fractures vertébrales et de 23 % des autres fractures ostéoporotiques chez les femmes sous HTS, comparativement à celles qui n’en recevaient pas25. Même si l’HTS n’est pas recommandée comme traitement principal dans la plupart des lignes directrices sur l’ostéoporose, on peut l’envisager en deuxième intention chez les personnes ménopausées symptomatiques38.
Risques
Même si nombre d’ERC et d’études observationnelles ont fait état d’une hausse du risque de cancer du sein associée à l’HTS, ces résultats doivent être interprétés avec prudence dans chaque cas. L’étude WHI a d’abord révélé que les personnes traitées par HTS d’association étaient exposées à un risque accru de cancer du sein envahissant (rapport de risque 1,2)39. Or, le risque attribuable est bien moindre chez les personnes de 50–59 ans ou chez les personnes qui commencent le traitement au cours des 10 premières années de leur ménopause, pour qui le risque additionnel de cancer du sein est estimé à 3 cas additionnels par 1000 femmes qui utilisent l’HTS d’association pendant 5 ans40. Lors du suivi sur 20 ans de l’étude WHI, les personnes traitées par œstrogènes conjugués seuls ont présenté un risque moindre de cancer du sein que les personnes sous placebo. D’autres études ont aussi montré un risque moindre de cancer du sein chez les personnes sous œstrogènes seuls que chez celles qui prenaient une HTS d’association41,42, les progestatifs synthétiques conférant un risque plus élevé de cancer du sein que la progestérone micronisée43. Chez les personnes qui ont des facteurs de risque additionnels de cancer du sein (p. ex., antécédents familiaux, obésité, consommation d’alcool), la dose la plus faible efficace de progestérone micronisée ou l’abstention de progestatifs sont à envisager selon le cas (c.-à-d., TSEC ou œstrogènes seuls).
Même si les données des premiers ERC ont laissé entendre que le risque d’AVC ischémique était plus élevé chez les personnes sous HTS (rapport des cotes 1,29), des données récentes indiquent que ce risque concerne davantage les personnes plus âgées (> 60 ans) qui commencent une HTS après les 10 années suivant le déclenchement de la ménopause44. Pour les personnes de moins de 60 ans, le risque absolu d’AVC associé à l’hormonothérapie à la dose habituelle est d’environ 2 AVC additionnels par 10 000 années-personnes d’utilisation. En ce qui concerne la thromboembolie veineuse, l’étude WHI a fait état d’un risque 2 fois plus grand avec l’hormonothérapie, le risque étant plus élevé au cours de la première année d’utilisation et avec les doses plus élevées25. Le risque absolu déclaré est de 2–10 cas par 1000 personnes utilisatrices lors d’une utilisation de courte durée (< 2 ans) et jusqu’à 28 cas par 1000 personnes utilisatrices lors d’une utilisation prolongée (> 7 ans)45. Les plus récentes études font état d’un risque moindre d’événements thromboemboliques veineux avec les préparations œstrogéniques transdermiques qu’avec les préparations orales46–48.
Selon quels critères débute-t-on une hormonothérapie substitutive?
Pour les personnes périménopausées ou ayant atteint l’âge moyen de la ménopause chez qui l’HTS n’est pas contre-indiquée et qui ne présentent aucun facteur de risque individuel spécifique, toutes les préparations hormonales se valent pour la prise en charge de la ménopause. Lorsqu’une personne commence une HTS, les médecins doivent tenir compte des risques individuels (p. ex., à l’égard du cancer du sein, de la thromboembolie veineuse, de l’AVC), du mode d’administration préféré (oral c. transdermique, d’association c. agents distincts), du besoin de protection utérine et du coût. Il faut offrir un schéma individualisé aux personnes qui ont des facteurs de risque spécifiques à l’égard de certaines maladies, comme le cancer du sein (p. ex., TSEC, œstrogènes conjugués seuls, traitements d’association avec progestérone cyclique). De même, il faut offrir un traitement transdermique à dose faible à quiconque est exposé à un risque de thromboembolie veineuse.
Les effets indésirables courants de l’HTS incluent les saignements vaginaux, la mastalgie et les céphalées. Les saignements vaginaux intempestifs sont l’effet indésirable le plus fréquent de l’HTS. Il faut procéder à des analyses pour dépister une possible hyperplasie endométriale ou un cancer (p. ex., échographie, prélèvement d’un échantillon de l’endomètre) si les saignements persistent au-delà de 4–6 mois ou chez les personnes qui ont des facteurs de risque de cancer de l’endomètre. Il n’est pas nécessaire de suspendre l’utilisation de l’HTS pendant qu’on procède à ces analyses. Parmi les options pour réduire les saignements vaginaux intempestifs, mentionnons les schémas progestatifs séquentiels (p. ex., 12–14 jours par mois), les dispositifs intra-utérins à libération de lévonorgestrel, la tibolone ou les TSEC (s’ils sont accessibles), ou plus rarement, l’hystérectomie. On peut examiner l’endomètre à l’échographie et procéder à un prélèvement d’échantillon pour analyse histologique, puis ajuster la dose d’œstrogènes ou de progestatifs selon l’épaisseur et la phase histologique, avec ou sans consultation en gynécologie, à la convenance du médecin traitant.
La mastalgie est un autre effet indésirable courant des œstrogènes et peut soulever des inquiétudes au sujet du cancer du sein. Le phénomène s’améliore habituellement en 3–4 mois. Les approches pour soulager la mastalgie incluent la réduction des œstrogènes à la dose efficace la plus faible ou l’utilisation d’œstrogènes conjugués, l’administration cyclique des progestatifs, la tibolone ou les TSEC (s’ils sont accessibles)49.
La migraine n’est pas une contre-indication à l’utilisation de l’HTS systémique. Les symptômes migraineux peuvent être améliorés chez certaines personnes par l’administration régulière et continue des œstrogènes et des progestatifs. Pour les personnes chez qui l’HTS est contre-indiquée, on dispose de données probantes relativement à l’amélioration des symptômes vasomoteurs et au soulagement de la migraine associés à l’escitalopram et à la venlafaxine50.
Conclusion
La ménopause et la périménopause peuvent être associées à des symptômes dérangeants qui nuisent à la qualité de vie. L’HTS est le traitement de première intention pour les symptômes vasomoteurs en l’absence de contre-indications. Pour les personnes chez qui les œstrogènes ou les progestatifs seraient contre-indiqués, il existe des solutions de rechange non hormonales. Le choix des traitements pour la ménopause dépend des symptômes, des préférences individuelles, des facteurs de risque, des contre-indications absolues, de l’accessibilité et des coûts. Il faut orienter les cas complexes vers des spécialistes. D’importantes questions cliniques restent sans réponses et devront faire l’objet de recherches futures (encadré 2).
Encadré 2 : Questions sans réponses
Quelle est la durée optimale de l’HTS?
Faut-il privilégier certaines préparations pour la protection cardiovasculaire ou osseuse?
Quelles préparations hormonales permettent de réduire le plus efficacement les risques inhérents à l’HTS en ce qui concerne le cancer du sein et la thromboembolie veineuse?
Les récents agents non hormonaux qui agissent directement sur les récepteurs cérébraux offriront-ils une protection cardiovasculaire ou osseuse?
Quelle est la batterie d’analyses suggérée pour les symptômes vasomoteurs qui ne seraient pas liés à la ménopause?
Sur quelles données probantes les approches non pharmacologiques et les modifications à l’hygiène de vie s’appuient-elles pour la prise en charge de la ménopause?
Footnotes
Intérêts concurrents: Iliana Lega bénéficie de subventions de recherche des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et de la Société canadienne de ménopause; elle a reçu une bourse de voyage de l’organisme Diabète Canada. MichelleJacobson déclare avoir reçu un financement des IRSC, une bourse de voyage de l’Hôpital Women’s College et des honoraires de consultation des sociétés Abbvie, Astellas, Biosyent, Duchesnay, Lupin et Pfizer. Elle a reçu des honoraires des sociétés Abbvie, Bayer, Biosyent, Duchesnay, Lupin, Organon, Pfizer et Searchlight. Elle agit à titre de consultante au sujet des agents Duavive, Tibolone, Mirena et Estrogel. Elle est viceprésidente de l’Association médicale de l’Ontario et fait partie de comités consultatifs des sociétés Pfizer, Duchesnay, Astellas, Lupin et Eisai. Aucun autre intérêt concurrent n’a été déclaré.
Cet article a été commandé et a été révisé par des pairs.
Collaborateurs: Iliana Lega, Alexa Fine et Michelle Jacobson ont participé à la conception et à la modélisation du manuscrit. Toutes les autrices ont contribué à l’ébauche du manuscrit, en ont révisé de façon critique le contenu intellectuel important, ont donné leur approbation finale pour la version destinée à être publiée, et assument l’entière responsabilité de tous les aspects du travail.
Financement: Aucun financement n’est associé à ce manuscrit.
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