Data supplements
Résumé
Excessive fluid intake as a novel cause of proteinuria
William F. Clark MD, Claude Kortas MD MEd, Rita S. Suri MD MSc, Louise M. Moist MD MSc, Marina Salvadori MD, Matt A. Weir MD, Amit X. Garg MD PhD, for the WEL Investigators
Department of Medicine (Nephrology), London Health Sciences Centre (Clark, Kortas, Suri, Moist, Weir, Garg), and the Division of Infectious Diseases, Children’s Hospital of Western Ontario (Salvadori), University of Western Ontario, London, Ont.
Correspondance : Dr William F. Clark, Department of Medicine (Nephrology), London Health Sciences Centre, Rm. A2-343, 800 Commissioners Rd. E, London ON N6A 4G5; fax 519 685-8047; william.clark{at}lhsc.on.ca
Dans le cadre d’une étude de dépistage communautaire visant à évaluer les résultats à long terme pour la santé des résidents de Walkerton (Ontario) de la contamination en l'an 2000 de l’approvisionnement municipal en eau par Escherichia coli O157:H7 et Campylobacter, nous avons trouvé 100 adultes qui avaient une protéinurie et une polyurie, mais aucun antécédent médical et ne prenaient aucun médicament pouvant expliquer leur état. Des 100 participants, 56 ont subi des tests de concentration urinaire de référence et de confirmation qui ont montré que l’osmolalité de leur urine pouvait atteindre des niveaux normaux. Nous leur avons ensuite demandé de réduire leur apport liquidien à moins de 2 L/j pendant une semaine. Cette réduction d'apport liquidien a inversé en grande partie la protéinurie et la polyurie. Nous ne savons pas pour le moment si la protéinurie associée à l’apport liquidien excessif chez ces personnes autrement en bonne santé aura à long terme un effet sur la fonction rénale.