To examine whether Health Canada's Recommended Nutrient Intakes (RNI) and FAO/WHO/UNU (Food and Agriculture Organization, World Health Organization, United Nations University) values provide accurate indices of true energy requirements, energy expenditure was determined using doubly labelled water (DLW) over 13 days in a group of 29 middle-aged women. Energy intakes were calculated from weighed food intake, and energy expenditures and intakes were then compared with individual calculated RNI requirements. The mean energy requirement as determined by DLW expenditure (9.56 +/- 0.53 MJ/d) was higher (p < 0.0001) than reported energy intake (7.08 +/- 0.30 MJ/d) and was higher (p < 0.004) than RNI mean energy requirement (7.97 +/- 0.18 MJ/d). The mean RNI for energy was also lower (p < 0.0001) than that derived from FAO data. These results suggest that current Health Canada RNIs are inadequate in predicting the energy needs of Canadian middle-aged women.
Il apparait de plus en plus évident que les méthodes factuelles servant à déterminer les besoins énergétiques aient tendance à sous-estimer les besoins réels. Afin d’évaluer si l’apport nutritionnel recommandé (ANR) de Santé Canada ainsi que les données de FAO/OMS/UNU correspondent aux besoins énergétiques réels, les dépenses énergétiques d’un groupe de 29 femmes de 37 à 57 ans furent déterminées sur une période de 13 jours utilisant de l’eau doublement marquée. Les apports en énergie furent parallèlement calculés à l’aide de nourriture pesée. Les dépenses et besoins énergétiques furent comparés aux besoins calculés. La moyenne des besoins en énergie déterminée par dépenses énergétiques (9,56 ± 0,53 MJ/j) était plus grande (p<0,001) que celle rapportée (7,08 ± 0,30 MJ/j). Les besoins en énergie déterminés par l’eau doublement marquée furent signi-ficativement plus élevés (p<0,004) que l’ANR par Santé Canada (7,97 ± 0,18 MJ/j). De plus, les ANR de Santé Canada furent significativement plus bas (p<0,0001) que ceux obtenus à l’aide des données de la FAO. Ces résultats suggèrent que les ANR présentement établis par Santé Canada s’avèrent inadéquats en ce qui a trait à l’établissement des besoins en énergie de femmes canadiennes.