General review
Update on pulmonary Pneumocystis jirovecii infection in non-HIV patientsL’infection pulmonaire à Pneumocystis jirovecii chez les patients VIH négatifs : mise au point

https://doi.org/10.1016/j.medmal.2014.01.007Get rights and content

Abstract

Pneumocystis jirovecii is the only fungus of its kind to be pathogenic in humans. It is primarily responsible for pneumonia (PJP). The key to understanding immune defences has focused on T-cells, mainly because of the HIV infection epidemic. Patients presenting with PJP all have a CD4 count below 200/mm3. The introduction of systematic primary prophylaxis and the use of new anti-retroviral drugs have significantly reduced the incidence of this disease in the HIV-infected population, mainly in developed countries. The increasingly frequent use of corticosteroids, chemotherapy, and other immunosuppressive drugs has led to an outbreak of PJP in patients not infected by HIV. These patients presenting with PJP have more rapid and severe symptoms, sometimes atypical, leading to delay the initiation of a specific anti-infective therapy, sometimes a cause of death. However, the contribution of new diagnostic tools and a better understanding of patients at risk should improve their survival.

Résumé

Pneumocystis jirovecii est le seul champignon de son espèce à être pathogène chez l’être humain. Il est essentiellement responsable de pneumopathie (PJP). L’essentiel de la compréhension des défenses immunitaires s’est concentré sur les lymphocytes T, essentiellement du fait de l’épidémie d’infection par le VIH. Les patients développant une PJP ont tous un taux de CD4 inférieur à 200/mm3. L’instauration de prophylaxie primaire systématique et le recours aux nouveaux anti-rétroviraux ont considérablement diminué l’incidence de cette pathologie dans la population infectée par le VIH, essentiellement dans les pays développés. L’utilisation de plus en plus fréquente de corticoïdes, chimiothérapies et autres immunosuppresseurs a conduit à une éclosion de PJP chez les patients non infectés par le VIH. Chez ceux-ci, la PJP se manifeste par une symptomatologie plus rapide et grave, parfois atypique, conduisant au retard à la mise en route d’un traitement anti-infectieux spécifique pouvant être responsable de décès. Il semble cependant que l’apport de nouveaux outils diagnostiques et qu’une meilleure connaissance des patients à risque puissent améliorer la survie.

Keywords

Pneumocystis jirovecii
Immunodepression
Pneumonia

Mots clés

Pneumocystis jirovecii
Immunodépression
Pneumopathie

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