Cas clinique
Atrophie optique révélant une neurosyphilisOptic atrophy revealing neurosyphilis

https://doi.org/10.1016/j.lpm.2010.03.013Get rights and content

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Observation

Un patient âgé de 51 ans a eu un chancre syphilitique non traité à l’âge de 25 ans. Il n’y a pas de diabète connu, ni de notion de prise médicamenteuse ou toxique à long terme, ni de signes orientant vers une maladie de système ; il n’y a pas de cas similaires dans sa famille. Il a eu de façon progressive, 11 mois avant son hospitalisation, une baisse d’acuité visuelle de l’œil droit puis de l’œil gauche, sans notion de scotome ou de diplopie ni douleur ou rougeur oculaires. Son acuité visuelle

Discussion

L’atteinte ophtalmologique lors de la syphilis est observée dans 0,1 à 2,5 %, ses manifestations restent variées et surviennent surtout lors de la syphilis tertiaire. Les nerfs les plus fréquemment atteints sont les nerfs optique, facial et cochléovestibulaire [2]. Toutes les structures oculaires peuvent être atteintes et la forme commune reste l’uvéite, néanmoins d’autres formes peuvent être observées : l’atrophie optique, la rétinite, la papillite, la scléro-conjonctivite (plus fréquente lors

Conclusion

L’atrophie optique peut révéler la neurosyphilis. Vu le pronostic visuel qu’elle met en jeu, la prévention, le diagnostic et le traitement précoces trouvent toute leur valeur. Nous insistons sur l’intérêt de demander des sérologies syphilitiques devant des formes ophtalmologiques et neurologiques atypiques.

Conflits d’intérêts

aucun.

Références (8)

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Cited by (2)

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