To analyze the multiple factors affecting the risk of maltreatment in young children within a comprehensive theoretical framework.
The research is based on a large UK cohort study, the Avon Longitudinal Study of Parents and Children. Out of 14,256 children participating in the study, 293 were investigated by social services for suspected maltreatment and 115 were placed on local child protection registers prior to their 6th birthday. Data on the children have been obtained from obstetric data and from a series of parental questionnaires administered during pregnancy and the first 3 years of life. Risk factors have been analyzed using an hierarchical approach to logistic regression analysis.
In the stepwise hierarchical analysis, young parents, those with low educational achievement, and those with a past psychiatric history or a history of childhood abuse were all more likely to be investigated for maltreatment, or to have a child placed on the child protection register, with odds ratios between 1.86 and 4.96 for registration. Examining strength of effect, the highest risks were found with indicators of deprivation (3.24 for investigation and 11.02 for registration, after adjusting for parental background factors). Poor social networks increased the risk of both investigation (adjusted OR 1.93) and registration (adjusted OR 1.90). Maternal employment seemed to reduce the risk of both outcomes but adjusted odds ratios were no longer significant for registration. After adjusting for higher order confounders, single parents and reordered families were both at higher risk of registration. Reported domestic violence increased the risk of investigation and registration but this was no longer significant after adjusting for higher order variables. Low birthweight children were at higher risk of registration as were those whose parents reported few positive attributes of their babies.
This study supports previous research in the field demonstrating that a wide range of factors in the parental background, socio-economic and family environments affect the risk of child maltreatment. By combining factors within a comprehensive ecological framework, we have demonstrated that the strongest risks are from socio-economic deprivation and from factors in the parents’ own background and that parental background factors are largely, but not entirely, mediated through their impact on socio-economic factors.
Spanish-language abstract not available at time of publication.
Analyser les facteurs multiples qui favorisent le risque de maltraitance chez les jeunes enfants dans un cadre théorique global.
La recherche est basée sur l’étude d’une cohorte importante au Royaume Uni, “l’Etude Longitudinale des Parents et des Enfants de l’Avon”. Sur les 14256 enfants qui ont participé à l’étude, 293 ont été signalés aux services sociaux pour suspicion de maltraitance et 115 ont été inscrits sur les registres de la protection locale infantile avant leur 6éme anniversaire. Les renseignements sur ces enfants ont été obtenus d’aprés les observations obstétricales et une série de questionnaires parentaux remplis pendant la grossesse et les 3 premiers mois de la vie. Les facteurs de risque ont été analysés en utilisant une analyse hiérarchique vers une régression logistique.
Dans l’analyse hiérarchique à pas sucessifs, les jeunes parents, ceux avec un bas niveau d’éducation, et ceux avec passé psychiatrique ou antécédents de maltraitance infantile étaient plus susceptibles d’être signalés pour maltraitance, ou d’avoir un enfant inscrit sur le registre de protection infantile, avec des rapports de risque d’enregstrement allant de 1,86 à 4,96. En étudiant l’importance relative des différents paramètres, on a trouvé les plus hauts risques dans les indicateurs de carence (3,24 pour le signalement et 11,02 pour l’enregistrement, aprés analyse des facteurs du contexte parental). Une mauvaise insertion sociale augmentait le risque à la fois de signalement (rapport de risque ajusté de 1,93) ou d’enregistrement (rapport de risque ajusté de 1,90). Le travail maternel semblait réduire le risque des deux éventualités mais les rapports de risque ajustés n’étaient plus significatifs pour l’enregistrement. Aprés analyse plus élaborée des paramètres, les familles monoparentales et recomposées étaient toutes les deux davantage à risque d’enregistrement. La constatation de violence domestique augmentait le risque de signalement et d’enregistrement mais ceci n’était plus significatif aprés analyse plus fine. Les enfants avec poids de naissance bas avaient un plus grand risque d’enregistrement que ceux dont les parents constataient peu de caractéristiques positives.
Cette étude confirme des recherches antérieures en montrant qu’un large éventail de facteurs dans le contexte parental, l’environnement familial et socio-économique influe sur le risque de maltraitance infantile. En associant les facteurs dans un cadre environnemental global, nous avons démontré que les risques les plus élevés proviennent d’une carence socio-économique et de facteurs liés au propre passé des parents et que les facteurs du contexte parental sont en grande partie, mais pas entièrement influencés par leur retentissement sur les facteurs socio-économiques.