Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (Ligne directrice actuelle, 2022) | Le groupe d’étude déconseille l’utilisation systématique d’instruments de dépistage de la dépression (comportant des scores prédéfinis pour distinguer les cas « positifs » des cas « négatifs ») chez toutes les personnes enceintes et en période post-partum (jusqu’à 1 an après l’accouchement) (recommandation conditionnelle, données de très faible certitude). |
Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (2013) (12) | Pour les adultes des sous-groupes de la population pouvant être à risque accru de dépression*, nous ne recommandons pas le dépistage systématique de la dépression (recommandation faible, données probantes de très faible qualité). |
Association des infirmières et infirmiers autorisés de l’Ontario (Canada) (31) | Dépistage systématique du risque de dépression périnatale, à l’aide d’un instrument validé, dans le cadre des soins prénataux et postnataux habituels. |
US Preventive Services Task Force (États-Unis) (10) | Dépistage de la dépression recommandé dans la population générale adulte, y compris les femmes enceintes et en période post-partum. Le dépistage doit se faire au moyen de systèmes adéquats en place pour garantir un diagnostic exact, un traitement efficace et un suivi approprié. |
UK National Screening Committee (Royaume-Uni) (32) | Un programme de dépistage prénatal et postnatal systématique des problèmes de santé mentale n’est pas recommandé. |
National Institute for Health and Care Excellence (Angleterre) (9) |
Lors d’une première consultation en soins primaires ou lors de la visite d’inscription, et au début de la période postnatale, envisager de poser aux femmes les questions suivantes relatives à la dépression lors d’une discussion générale au sujet de l’état de santé mentale et du bien-être mental: Au cours du dernier mois, vous êtes-vous souvent sentie découragée, déprimée ou désespérée? Au cours du dernier mois, avez-vous souvent ressenti de l’anhédonie (la perte de plaisir ou d’intérêt lors d’activités normalement agréables)? Si une femme répond par l’affirmative à l’une ou l’autre des questions sur la dépression, si elle est à risque à l’égard d’un problème de santé mentale, ou en cas de doute clinique, envisager le recours au questionnaire EPDS dans le cadre d’une évaluation approfondie ou orienter la patiente vers son médecin de famille, ou, si on soupçonne un problème grave de santé mentale, faire une demande de consultation auprès d’un professionnel en santé mentale.
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Scottish Intercollegiate Guidelines Network (Écosse) (33) | S’enquérir des symptômes dépressifs à tout le moins lors de l’inscription et en période postnatale, 4–6 semaines, puis 3–4 mois après l’accouchement. Les questionnaires EPDS ou Whooley (34) peuvent servir durant les périodes prénatales-et postnatales comme aide à la surveillance clinique et pour engager la discussion sur des questions chargées émotivement. |
Centre of Perinatal Excellence (Australie) (35) | Utiliser le questionnaire EPDS pour le dépistage d’un trouble dépressif potentiel chez les femmes durant la période périnatale. Procéder à un premier dépistage prénatal dès que le moment convient durant la grossesse et effectuer au moins 1 contrôle plus tard en cours de grossesse. Effectuer le premier dépistage postnatal 6–12 semaines après l’accouchement et effectuer un contrôle au moins 1 fois au cours de la première année de la période postnatale. Procéder à une évaluation plus approfondie chez les femmes qui obtiennent un score EPDS égal ou supérieur à 13. |