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Résumé
Recherche
Low bone mineral density and fracture burden in postmenopausal women
Ann Cranney MD MSc, Sophie A. Jamal MD PhD, James F. Tsang BSc, Robert G. Josse MB BS, William D. Leslie MD MSc
Ottawa Health Research Institute (Cranney), Ottawa, Ont.; Department of Medicine, Division of Endocrinology and Metabolism (Jamal, Josse), St. Michael’s Hospital, University of Toronto, Toronto, Ont.; the Faculty of Medicine (Tsang, Leslie), University of Manitoba, Winnipeg, Man.
Correspondance : Dr Ann Cranney, Clinical Epidemiology Program, Ottawa Health Research Institute, Rm. ASB 1-009, 1053 Carling Ave., Ottawa ON K1Y 4E9; ancranney{at}ohri.ca
Contexte : L’étude visait à déterminer les taux de fractures par rapport à la teneur minérale des os à divers points centraux du squelette en utilisant la définition de l’ostéoporose de l’Organisation mondiale de la Santé (score T - 2,5 ou moins) et à comparer les tendances des fractures chez les femmes de 50 à 64 ans à ceux que l’on constate chez les femmes de 65 ans et plus.
Méthodes : Étude de cohorte historique portant une période d’observation moyenne de 3,2 (écart-type ET 1,5) ans. Le groupe des sujets à l’étude (16 505 femmes de 50 ans ou plus) provenait de la base de données du programme du Manitoba sur la densité osseuse qui inclut tous les résultats de tests de teneur minérale des os pour le Manitoba. On a mesuré la densité de référence dans le cas de la colonne lombaire et de la hanche par absorptiométrie à rayons-x en double énergie. Les résultats ont inclus le pourcentage de fractures ostéoporotiques et les taux de fractures et de fractures excessives (pour 1000 années-personne) chez les femmes ménopausées qui avaient de l’ostéopénie et de l’ostéoporose par rapport à celles qui avaient une teneur minérale des os normale (selon la classification de l’Organisation mondiale de la Santé).
Résultats : L’âge moyen s’établissait à 65 (ET 9) ans et les scores T moyens pour tous les sites s’inscrivaient dans la catégorie ostéopénique. On a compté 765 fractures incidentes (taux de fracture de 14,5 intervalle de confiance (IC) à 95 %, 13,5–15,6 pour 1000 années-personne). Les taux de fracture étaient beaucoup plus élevés chez les femmes de 65 ans ou plus que chez celles de 50 à 64 ans (21,6 IC à 95 %, 19,7–23,4 c. 8,6 IC à 95 % 7,5–9,7 pour 1000 années-personne, p < 0,001). Même si les taux de fracture étaient beaucoup plus élevés chez les femmes qui avaient des scores T ostéoporotiques, la plupart des fractures se sont produites chez des femmes dont les résultats étaient non ostéoporotiques (min–max : 59,7 %–67,8 %).
Interprétation : Au cours de cette étude, on a constaté que la plupart des femmes ménopausées qui ont subi des fractures ostéoporotiques avaient des valeurs non ostéoporotiques pour la teneur minérale des os. Cette observation met en évidence l’importance de tenir compte des facteurs de risque clinique clés qui agissent indépendamment de la teneur minérale des os (comme l’âge) dans l’évaluation du risque de fracture.