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Résumé
Parental intention to have daughters receive the human papillomavirus vaccine
Gina S. Ogilvie MD MSc, Valencia P. Remple PhD, Fawziah Marra PharmD, Shelly A. McNeil MD, Monika Naus MD MHSc, Karen L. Pielak MSN, Thomas G. Ehlen MD, Simon R. Dobson MD, Deborah M. Money MD, David M. Patrick MD MHSc
University of British Columbia (Ogilvie, Remple, Marra, Naus, Ehlen, Dobson, Money, Patrick), Vancouver, BC; Canadian Centre for Vaccinology (McNeil), Dalhousie University, Halifax, NS; British Columbia Centre for Disease Control (Ogilvie, Naus, Pielak, Patrick), Vancouver, BC; Women’s Health Research Institute (Money), Provincial Health Services Authority, Vancouver, BC
Correspondance : Dr Gina S. Ogilvie, Associate Director, Division of STI/HIV Prevention and Control, BC Centre for Disease Control, 655 West 12th Ave., Vancouver BC V5Z 4R4; fax 604 775-0808; gina.ogilvie{at}bccdc.ca
Contexte : On craint que les parents pourraient hésiter à faire vacciner leurs filles contre le virus du papillome humain (VPH), croyant que l’on pourrait penser qu’ils approuvent ainsi une activité sexuelle plus précoce et plus fréquente. Nous avons voulu connaître les intentions relatives à la vaccination chez les parents canadiens et les facteurs prédicteurs de leur intention de faire vacciner leurs filles contre le VPH.
Méthodes : On a demandé à des parents d’enfants de 8 à 18 ans, recrutés dans toutes les régions du Canada, de répondre à des questions dans le contexte du programme scolaire de vaccination contre le VPH financé par le secteur public offert aux élèves de sixième année. Nous avons procédé à une analyse de régression logistique rétrograde pour déterminer les facteurs prédicteurs de l’intention des parents de faire vacciner leurs filles contre le VPH.
Résultats : Parmi les 1350 répondants qui avaient des filles, plus de 70 % (73,8 %; intervalle de confiance à 95 % IC, 71,5 %–76,1 %) avaient l’intention de les faire vacciner contre le VPH. Une modélisation à variables multiples a révélé que les parents qui avaient une attitude positive à l’égard des vaccins (coefficient de probabilité CP 9,9, IC à 95 %, 4,7–21,1), ceux qui étaient influencés par des normes subjectives (CP 9,2, IC à 95 %, 6,6–12,9), ceux qui étaient d’avis que le vaccin avait une influence limitée sur le comportement sexuel (CP 3,2, IC à 95 %, 2,2–4,6) et ceux qui pensaient qu'une de leurs connaissances risquait d’avoir le cancer du col (CP 1,5, IC à 95 %, 1,1‑2,1) étaient plus susceptibles d’avoir l’intention de faire vacciner leurs filles contre le VPH. Les parents plus âgés (par rapport aux parents plus jeunes) (CP 0,6, IC à 95 %, 0,4–0,8) et ceux qui habitaient la Colombie-Britannique ou le territoire du Yukon (par rapport à la région de l’Atlantique) (CP 0,5, IC à 95 %, 0,3–0,9) étaient moins susceptibles d’avoir l’intention de faire vacciner leurs filles contre le VPH.
Interprétation : La plupart des parents sondés avaient l’intention de faire vacciner leurs filles contre le VPH. Les attitudes globales à l’égard des vaccins en général et du vaccin contre le VPH en particulier constituaient le prédicteur le plus important de l’intention des parents à l’égard de la vaccination.