Urinary tract infections in infants and children: Diagnosis and management

Paediatr Child Health. 2014 Jun;19(6):315-25. doi: 10.1093/pch/19.6.315.
[Article in English, French]

Abstract

Recent studies have resulted in major changes in the management of urinary tract infections (UTIs) in children. The present statement focuses on the diagnosis and management of infants and children >2 months of age with an acute UTI and no known underlying urinary tract pathology or risk factors for a neurogenic bladder. UTI should be ruled out in preverbal children with unexplained fever and in older children with symptoms suggestive of UTI (dysuria, urinary frequency, hematuria, abdominal pain, back pain or new daytime incontinence). A midstream urine sample should be collected for urinalysis and culture in toilet-trained children; others should have urine collected by catheter or by suprapubic aspirate. UTI is unlikely if the urinalysis is completely normal. A bagged urine sample may be used for urinalysis but should not be used for urine culture. Antibiotic treatment for seven to 10 days is recommended for febrile UTI. Oral antibiotics may be offered as initial treatment when the child is not seriously ill and is likely to receive and tolerate every dose. Children <2 years of age should be investigated after their first febrile UTI with a renal/bladder ultrasound to identify any significant renal abnormalities. A voiding cystourethrogram is not required for children with a first UTI unless the renal/bladder ultrasound reveals findings suggestive of vesicoureteral reflux, selected renal anomalies or obstructive uropathy.

De récentes études ont suscité des changements majeurs dans la prise en charge des infections urinaires chez les enfants. Le présent document de principes porte sur le diagnostic et la prise en charge des nourrissons et des enfants de plus de deux mois atteints d’une infection urinaire aiguë, sans affection sous-jacente connue des voies urinaires ou facteurs de risque de vessie neurogène. Il convient d’écarter la possibilité d’infection urinaire chez les enfants atteints d’une fièvre inexpliquée qui ne savent pas encore parler et chez les enfants plus âgés ayant des symptômes évocateurs de ce type d’infection (dysurie, urgences mictionnelles, hématurie, douleur abdominale, douleur lombaire ou nouvelle incontinence diurne). Chez les enfants qui sont propres, il faut faire un prélèvement d’urine à mi-jet pour analyse et culture. Chez les autres, le prélèvement par cathéter ou par ponction sus-pubienne est préconisé. L’infection urinaire est peu probable si l’analyse d’urine est complètement normale. La collecte d’urine dans un sac peut être utilisée pour analyse, mais pas pour culture. Une antibiothérapie de sept à dix jours est recommandée en cas d’infection urinaire fébrile. Si l’enfant n’est pas gravement malade et qu’il est susceptible de recevoir et de tolérer chaque dose, on peut lui donner un traitement initial d’antibiotiques par voie orale. Il faudrait soumettre les enfants de moins de deux ans à une échographie des reins et de la vessie après leur première infection urinaire fébrile, afin de déceler toute anomalie rénale d’importance. Lors d’une première infection urinaire, la cysto-urétrographie mictionnelle (CUGM) est inutile, à moins que l’échographie des reins et de la vessie ne donne des résultats évocateurs d’un reflux vésico-urétéral, de certaines anomalies rénales ou d’une uropathie obstructive.

De récentes études ont suscité des changements majeurs dans la prise en charge des infections urinaires chez les enfants. Le présent document de principes porte sur le diagnostic et la prise en charge des nourrissons et des enfants de plus de deux mois atteints d’une infection urinaire aiguë, sans affection sous-jacente connue des voies urinaires ou facteurs de risque de vessie neurogène. Il convient d’écarter la possibilité d’infection urinaire chez les enfants atteints d’une fièvre inexpliquée qui ne savent pas encore parler et chez les enfants plus âgés ayant des symptômes évocateurs de ce type d’infection (dysurie, urgences mictionnelles, hématurie, douleur abdominale, douleur lombaire ou nouvelle incontinence diurne). Chez les enfants qui sont propres, il faut faire un prélèvement d’urine à mi-jet pour analyse et culture. Chez les autres, le prélèvement par cathéter ou par ponction sus-pubienne est préconisé. L’infection urinaire est peu probable si l’analyse d’urine est complètement normale. La collecte d’urine dans un sac peut être utilisée pour analyse, mais pas pour culture. Une antibiothérapie de sept à dix jours est recommandée en cas d’infection urinaire fébrile. Si l’enfant n’est pas gravement malade et qu’il est susceptible de recevoir et de tolérer chaque dose, on peut lui donner un traitement initial d’antibiotiques par voie orale. Il faudrait soumettre les enfants de moins de deux ans à une échographie des reins et de la vessie après leur première infection urinaire fébrile, afin de déceler toute anomalie rénale d’importance. Lors d’une première infection urinaire, la cysto-urétrographie mictionnelle (CUGM) est inutile, à moins que l’échographie des reins et de la vessie ne donne des résultats évocateurs d’un reflux vésico-urétéral, de certaines anomalies rénales ou d’une uropathie obstructive.

Keywords: Bacteremia; Cefixime; Cystitis; Gentamicin; Pyelonephritis; Pyuria; Sepsis; UTI; VUR.