Interpersonal communication from the patient perspective: comparison of primary healthcare evaluation instruments

Healthc Policy. 2011 Dec;7(Spec Issue):108-23.

Abstract

The operational definition of interpersonal communication is "the ability of the provider to elicit and understand patient concerns, to explain healthcare issues and to engage in shared decision-making if desired."

Objective: To examine how well interpersonal communication is captured in validated instruments that evaluate primary healthcare from the patient's perspective.

Method: 645 adults with at least one healthcare contact in the previous 12 months responded to instruments that evaluate primary healthcare. Eight subscales measure interpersonal communication: the Primary Care Assessment Survey (PCAS, two subscales); the Components of Primary Care Index (CPCI, one subscale); the first version of the EUROPEP (EUROPEP-I); and the Interpersonal Processes of Care Survey, version II (IPC-II, four subscales). Scores were normalized for descriptive comparison. Exploratory and confirmatory (structural equation) factor analysis examined fit to operational definition, and item response theory analysis examined item performance.

Results: Items not pertaining to interpersonal communication were removed from the EUROPEP-I. Most subscales are skewed positively. Normalized mean scores are similar across subscales except for IPC-II Patient-Centred Decision-Making and IPC-II Hurried Communication. All subscales load reasonably well on a single factor, presumed to be interpersonal communication. The best model has three underlying factors corresponding to eliciting (eigenvalue = 26.56), explaining (eigenvalue = 2.45) and decision-making (eigenvalue = 1.34). Both the PCAS Communication and the EUROPEP-I Clinical Behaviour subscales capture all three dimensions. Individual subscales within IPC-II measure each sub-dimension.

Conclusion: The operational definition is well reflected in the available measures, although shared decision-making is poorly represented. These subscales can be used with confidence in the Canadian context to measure this crucial aspect of patient-centred care.

La définition opérationnelle de la communication interpersonnelle est la « capacité du clinicien à obtenir et à comprendre les inquiétudes du patient, à expliquer les problèmes concernant les soins de santé et à procéder à des prises de décisions communes s'il y a lieu. »

Objectif :: Examiner à quel point les instruments validés, qui servent à évaluer les soins primaires du point de vue du patient, font état de la communication interpersonnelle.

Méthode :: 645 adultes, ayant vécu au moins un contact avec les services de santé au cours des 12 mois antérieurs, ont répondu à des instruments utilisés pour l'évaluation des soins de santé primaires. Huit sous-échelles ont servi à mesurer la communication interpersonnelle : Primary Care Assessment Survey (PCAS, deux sous-échelles); Components of Primary Care Index (CPCI, une sous-échelle); la première version de l'EUROPEP (EUROPEP-I); et Interpersonal Processes of Care Survey, version II (IPC-II, quatre sous-échelles). Les indices ont été normalisés pour procéder à des comparaisons descriptives. Les analyses factorielles exploratoires et confirmatoires (équation structurelle) ont permis d'examiner leur adéquation à la définition opérationnelle, et l'analyse de la réponse par item a permis d'en examiner le rendement.

Résultats :: Les items qui n'ont pas de lien avec la communication interpersonnelle ont été retirés de l'EUROPEP-I. La plupart des sous-échelles présentent une asymétrie positive. Les indices moyens normalisés sont similaires parmi les sous-échelles, sauf pour les sous-échelles « décisions axées sur le patient » et « communication hâtive » de l'IPC-II. Toutes les sous-échelles présentent un point de saturation raisonnablement acceptable pour un facteur unique, qui est probablement la communication interpersonnelle. Le meilleur modèle comporte trois facteurs sous-jacents qui correspondent à l'« obtention » (valeur propre=26,56), à l'« explication » (valeur propre=2,45) et à la « prise de décision » (valeur propre=1,34). La sous-échelle « communication » du PCAS et la sous-échelle « attitude clinique » de l'EUROPEP-I captent toutes deux les trois dimensions. Les sous-échelles individuelles au sein de l'IPC-II mesurent chacune des sous-dimensions.

Conclusion :: La définition opérationnelle est bien représentée par les mesures disponibles, quoique l'aspect ayant trait aux décisions communes y soit faiblement représenté. Ces sous-échelles peuvent être utilisées en toute confiance dans le contexte canadien pour mesurer cet aspect essentiel des soins axés sur le patient.