Prevalence and predictors of low vitamin D concentrations in urban Canadian toddlers

Paediatr Child Health. 2011 Feb;16(2):e11-5. doi: 10.1093/pch/16.2.e11.

Abstract

Objectives: To determine the prevalence of low vitamin D concentrations in a cohort of healthy two-year-old children living in a large Canadian city, and to explore whether body mass index (BMI) and cow's milk intake are associated with low vitamin D concentrations.

Methods: A cross-sectional study was performed on healthy two-year-old children attending a well-child visit in Toronto, Ontario (latitude 43.4°N). Dietary exposures were measured by questionnaire. The primary outcome was the prevalence of low vitamin D concentrations (25-hydroxyvitamin D concentration of lower than 50 nmol/L or lower than 75 nmol/L).

Results: A total of 91 healthy children 24 to 30 months of age were recruited between November 2007 and May 2008. The prevalence of low vitamin D concentrations (lower than 50 nmol/L) was 32% (29 of 92, 95% CI 22% to 42%) and the prevalence of vitamin D concentrations of lower than 75 nmol/L was 82% (75 of 91, 95% CI 73% to 89%). Using multivariable logistic regression, the odds of vitamin D concentrations being lower than 50 nmol/L decreased by 0.44 (95% CI 0.2 to 0.96) for each additional cup of cow's milk intake per day and increased by 1.2 to 2.6 per unit BMI depending on BMI level (P=0.07).

Conclusions: A total of 30% to 80% of toddlers in the present study's urban Canadian setting demonstrated low vitamin D concentrations - the highest prevalence of low vitamin D in toddlers outside of Alaska. Modifiable factors associated with low vitamin D were lower cow's milk intake and higher BMI. The vitamin D status of toddlers in urban Canada may require specific attention.

OBJECTIFS :: Déterminer la prévalence de faibles concentrations de vitamine D au sein d’une cohorte d’enfants en santé de deux ans qui vivent dans une grande ville canadienne et explorer si l’indice de masse corporelle (IMC) et la consommation de lait de vache s’associent à de faibles concentrations de vitamine D.

MÉTHODOLOGIE :: Les chercheurs ont mené une étude transversale auprès d’enfants en santé de deux ans de Toronto, en Ontario (latitude 43,4 °N) qui se présentaient à leur visite d’enfant en santé. Ils ont mesuré leur exposition alimentaire par questionnaire. L’issue primaire était la prévalence de faibles concentrations de vitamine D (concentration de 25-hydroxyvitamine D inférieure à 50 nmol/L ou à 75 nmol/L).

RÉSULTATS :: Au total, les chercheurs ont recruté 91 enfants en santé de 24 à 30 mois entre novembre 2007 et mai 2008. La prévalence de faibles concentrations de vitamine D (inférieure à 50 nmol/L) était de 32 % (29 sur 92, 95 % IC 22 % à 42 %) et la prévalence de concentrations de vitamine D inférieures à 75 nmol/L était de 82 % (75 sur 91, 95 % IC 73 % à 89 %). Selon la régression logistique multivariable, le risque que les concentrations de vitamine D soient inférieures à 50 nmol/L diminuait de 0,44 (95 % IC 0,2 à 0,96) par tasse supplémentaire de lait de vache consommée par jour et augmentait de 1,2 à 2,6 par unité d’IMC selon le taux d’IMC (P=0,07).

CONCLUSIONS :: Au total, de 30 % à 80 % des tout-petits de la présente étude en milieu urbain canadien présentaient de faibles concentrations de vitamine D, soit la plus forte prévalence de faibles concentrations de vitamine D chez des tout-petits à l’extérieur de l’Alaska. Les facteurs modifiables associés au faible taux de vitamine D étaient une faible consommation de lait de vache et un IMC plus élevé. Il faudrait peut-être s’intéresser tout particulièrement au taux de vitamine D des tout-petits des régions urbaines du Canada.

Keywords: Obesity; Primary care; Toddlers; Vitamin D.