The continuing saga of emergency room overcrowding: are we aiming at the right target?

Healthc Policy. 2010 Feb;5(3):27-39.

Abstract

Emergency room utilization in Canada is considerably higher than in other industrialized countries. Despite significant investments, recurrent emergency room crises persist. Focusing particularly on the situation in Quebec, this paper examines the evolution of Canada's and Quebec's healthcare systems over the past 40 years and identifies the key developments that resulted in today's problems and the challenges that must be addressed. In this historical overview, we argue that emergency room problems arise from past decisions that gave hospitals a predominant role in the healthcare system and partly modified their original mission, as well as from counterproductive funding modalities. Other decisions have also weakened primary care services, which are strongly focused on acute health problems and are poorly coordinated with the rest of the system. Symptomatic remedies have only eased the pressure on emergency rooms, but the real solution is more complex and must address the historical residues that are paralyzing our healthcare system.

L'utilisation des salles d'urgences au Canada est considérablement plus élevée que dans les autres pays industrialisés. Malgré d'importants investissements, les crises récurrentes dans les salles d'urgence continuent d'avoir lieu. Mettant l'accent sur la situation au Québec, cet article examine l'évolution des systèmes de santé québécois et canadien au cours des 40 dernières années et dégage les principaux éléments qui ont mené aux problèmes actuels ainsi que les défis auxquels il faudrait s'attaquer. Dans cet aperçu historique, nous alléguons que les problèmes liés aux salles d'urgences proviennent de décisions antérieures, lesquelles ont donné aux hôpitaux un rôle prédominant dans le système de santé et ont partiellement modifié leur mission initiale. Les problèmes viennent également de modes de paiement contre performants. D'autres décisions ont également affaibli les services de soins de santé primaires, lesquels sont fortement centrés sur la réponse aux protolèmes de santé aigus et restent peu coordonnés avec le reste du système de santé. Les sparadraps auxquels on a eu recours n'ont fait que soul-ager la pression sur les salles d'urgence. Le traitement indique est plus complexe et doit s'attaquer aux achaïsmes qui paralysent le système de santé.