Prevalence of USA300 colonization or infection and associated variables during an outbreak of community-associated methicillin-resistant Staphylococcus aureus in a marginalized urban population

Can J Infect Dis Med Microbiol. 2007 Nov;18(6):357-62. doi: 10.1155/2007/597123.

Abstract

Background: In 2004, an outbreak of the USA300 strain of methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) was identified in persons with histories of homelessness, illicit drug use or incarceration in the Calgary Health Region (Calgary, Alberta). A prevalence study was conducted to test the hypotheses for factors associated with USA300 colonization or infection.

Methods: Participants were recruited at sites accessed by this marginalized population. Health care staff administered a questionnaire and collected crack pipes and nasal, axillary and skin infection swabs. Pipes and swabs were cultured according to standard techniques. MRSA isolates were further characterized by polymerase chain reaction (mecA, Panton-Valentine leukocidin and Staphylococcal cassette chromosome mec) and typing methods (pulsed-field gel electrophoresis, staphylococcal protein A typing and multilocus sequence typing). Colonization or infection was determined by having any one of nasal, axillary, skin infection or pipe swabs positive for USA300. Colonized participants had one or more nasal, axillary or pipe swab positive for USA300; infected participants had one or more skin infection swab positive for USA300.

Results: The prevalence of USA300 colonization or infection among 271 participants was 5.5% (range 3.1% to 9.0%). USA300 cases were more likely to report manipulation of skin infections (OR 9.55; 95% CI 2.74 to 33.26); use of crack pipes was not significant despite identification of the USA300 strain on two of four crack pipes tested. USA300 cases were more likely to report drug use between sex trade workers and clients (OR 5.86; 95% CI 1.63 to 21.00), and with casual sex partners (OR 5.40; 95% CI 1.64 to 17.78).

Conclusion: Ongoing efforts to promote the appropriate treatment of skin infections in this population are warranted. The association of USA300 colonization or infection and drug use with sexual partners suggest a role for sexual transmission of the USA300 strain of MRSA.

HISTORIQUE:: En 2004, une éclosion causée par la souche USA300 de Staphylococcus aureus méthicillino-résistante (MRSA) a été identifiée chez des personnes ayant des antécédents d’itinérance, de consommation de drogues illicites ou d’incarcération dans la région sanitaire de Calgary (Calgary, Alberta). Une étude de prévalence a été réalisée afin de vérifier les hypothèses quant aux facteurs associés à la colonisation ou à l’infection par la souche USA300.

MÉTHODES:: Les participants ont été recrutés dans des sites que fréquente ou visite cette population marginalisée. Des professionnels de la santé ont administré un questionnaire et recueilli des pipes à crack; ils ont aussi effectué des frottis nasaux, axillaires et cutanés. Les pipes et les frottis ont été mis en culture, conformément aux techniques standard. Les isolats de MRSA ont été étudiés de plus près par des techniques de réaction en chaîne de la polymérase (mecA, leucocidine de Panton-Valentine et cassette chromosomique mec du staphylocoque) et de typage (électrophorèse en champ pulsé, typage de la protéine A du staphylocoque et séquençage multilocus). La colonisation ou l’infection a été déterminée par la présence confirmée de la souche USA300 dans les échantillons nasaux, axillaires, cutanés ou sur les pipes analysées. Les participants colonisés présentaient au moins un isolat d’USA300 au niveau des prélèvements nasaux, axillaires ou sur leur pipe à crack. Les participants infectés présentaient un isolat cutané ou plus infecté par la souche USA300.

RÉSULTATS:: La prévalence de la colonisation ou de l’infection par la souche USA300 parmi les 271 participants a été de 5,5 % (entre 3,1 % et 9,0 %). Les cas d’infection par USA300 étaient plus susceptibles d’avoir été en contact avec l’infection cutanée (RR 9,55; IC à 95 % 2,74 à 33,26); le rôle des pipes à crack n’a pas été significatif, malgré l’identification de la souche USA300 sur deux des quatre pipes analysées. Les cas d’infection à USA300 étaient plus susceptibles de faire mention de consommation de drogues entre travailleurs du sexe et clients (RR 5,86; IC à 95 % 1,63 à 21,00) et avec des partenaires sexuels occasionnels (RR 5,40; IC à 95 % 1,64 à 17,78).

CONCLUSION:: Des efforts constants s’imposent afin de promouvoir le traitement approprié des infections cutanées dans cette population. Le lien entre colonisation et infection par USA300 et le partage de drogues entre partenaires sexuels évoque la possibilité d’une transmission sexuelle de la souche USA300 du MRSA.

Keywords: Homeless persons; Methicillin resistance; Prevalence; Sexual behaviour; Staphylococcus aureus.