Suicide ranks among the main causes of death in most Western countries and is, thus, an important public health problem. Over the last few years, it has been increasingly recognized that people who attempt or commit suicide have a certain individual predisposition, partly resulting from certain personality traits, in particular, impulsive-aggressive behaviors. The evidence suggests that impulsive-aggressive traits are part of a developmental cascade that increases suicide risk among a subset of suicides. These personality traits may also mediate familial transmission of suicidal behavior, defining a behavioral endophenotype that could be useful in molecular genetic studies of suicide. On the other hand, not all suicides are associated with impulsive-aggressive behaviors. There is a need to better understand the mechanisms mediating suicide among individuals with no history of impulsive-aggressive behaviors.
Le suicide est au nombre des principales causes de mortalité dans la plupart des pays occidentaux et constitue donc un important problème de santé publique. Depuis quelques années, on reconnaît de plus en plus que les gens qui essaient de se suicider ou qui réussissent à le faire ont une certaine prédisposition individuelle qui découle en partie de certains traits de personnalité, et en particulier de comportements impulsifs–agressifs. Les données probantes indiquent que les traits impulsifs–agressifs font partie d'une cascade du développement qui augmente le risque de suicide dans un sous-ensemble de cas. Ces traits de personnalité peuvent aussi entraîner la transmission familiale de comportements suicidaires, définissant un endophénotype comportemental qui pourrait être utile dans les études de génétique moléculaire portant sur le suicide. Par ailleurs, on n'associe pas tous les suicides à des comportements impulsifs–agressifs. Il faut mieux comprendre les mécanismes à l'origine du suicide chez des personnes qui n'ont aucun antécédent de comportements impulsifs–agressifs.