Dihydropyridine calcium channel blockers are widely used for the treatment of hypertension and angina. Despite safety concerns associated with short-acting agents, increasing evidence supports the safety of long-acting dihydropyridines. Although amlodipine is the best studied of these, there are few studies comparing it with nifedipine.
To examine the association between hospitalization for acute coronary syndromes and treatment with amlodipine or extended release nifedipine in patients 65 years of age and older. The primary objective was a composite of hospital admission for angina or acute myocardial infarction.
The present population-based, retrospective cohort study used linked health care databases from Ontario. Propensity scores were used to identify highly similar patients started on amlodipine or extended-release nifedipine between April 1997 and March 2002. Time-to-event analysis was conducted using Cox proportional hazards models.
The analysis included 24,190 patients (44% male; mean age 75 years) treated with amlodipine or extended-release nifedipine (n = 12,095 each). The number of patients reaching the primary end point was 362 (3%) and 294 (2.4%) in the amlodipine and nifedipine groups, respectively. The groups were similar in a large number of demographic and clinical characteristics. No significant differences were observed among users of extended-release nifedipine (adjusted hazard ratio 0.91, 95% CI 0.74 to 1.13) relative to amlodipine.
These findings suggest that amlodipine and extended-release nifedipine are not associated with differential rates of acute coronary events in older patients.
Les inhibiteurs calciques dihydropyridines sont largement utilisés dans le traitement de l’hypertension et de l’angine. Malgré les inquiétudes relatives à leur innocuité en association avec des agents à action rapide, de plus en plus de données probantes étayent l’innocuité des dihydropyridines à action prolongée. Bien que l’amlodipine soit l’agent le plus étudié, quelques études la comparent à la nifédipine.
Examiner l’association entre l’hospitalisation par suite d’un syndrome coronarien aigu et un traitement à l’amlodipine ou à la nifédipine à action prolongée chez des patients de 65 ans et plus. L’objectif primaire était un composite d’hospitalisation en raison d’une angine ou d’un infarctus aigu du myocarde.
La présente étude rétrospective de cohortes en population générale a fait appel à des bases de données en santé reliées provenant de l’Ontario. Les indices de propension ont permis de repérer les patients hautement similaires qui avaient commencé un traitement à l’amlodipine ou à la nifédipine à action prolongée entre avril 1997 et mars 2002. Des modèles de régression des hasards proportionnels de Cox ont servi à l’analyse du délai jusqu’à l’événement.
L’analyse incluait 24 190 patients (44% d’hommes, âge moyen de 75 ans) traités à l’amlodipine ou à la nifédipine à action prolongée (n = 12 095 chacun). Trois cent soixante-deux patients (3%) prenant de l’amlodipine et 294 (2,4%) prenant de la nifédipine ont atteint le paramètre ultime primaire. Les deux groupes partageaient un grand nombre de caractéristiques démographiques et cliniques. Les auteurs n’ont observé aucune différence significative entre les utilisateurs de nifédipine à action prolongée (ratio de risque rajusté de 0,91, 95% IC 0,74 à 1,13) par rapport aux utilisateurs d’amlodipine.
D’après ces observations, l’amlodipine et la nifédipine à action prolongée ne s’associent pas à des taux différentiels d’événements coronariens aigus chez les patients âgés.