Tableau 1:

Nos recommandations et celles d’autres groupes responsables de lignes directrices

Notre recommandationGECSSPUSPSTFAutres lignes directrices
Cancer
Nous recommandons de prioriser une stratégie de communication pour le dépistage du cancer colorectal chez les adultes de 45–74 ans défavorisés (recommandation forte, données probantes de grande qualité).En ce qui concerne le cancer colorectal, le GECSSP recommande un dépistage chez les adultes de 50–59 ans ayant subi une RSOS (soit RSOSg ou TIF) tous les 2 ans ou une sigmoïdoscopie flexible tous les 10 ans (recommandation faible, données probantes de qualité moyenne). Pour le cancer colorectal, le GECSSP recommande le dépistage chez les adultes âgés de 60–74 ans ayant subi une RSOS (soit RSOSg ou TIF) tous les 2 ans ou une sigmoïdoscopie flexible tous les 10 ans (recommandation forte, données probantes de qualité moyenne) (2016) (39).L’USPSTF recommande le dépistage du cancer colorectal chez les adultes de 45–49 ans (recommandation de catégorie B). L’USPSTF recommande le dépistage du cancer colorectal chez les adultes de 50–75 ans (recommandation de catégorie A) (2021) (40).
Nous recommandons d’offrir l’autodépistage du VPH aux personnes défavorisées qui sont admissibles au dépistage du cancer du col de l’utérus (recommandation forte, données probantes de grande qualité).Chez les femmes de 25–29 ans, le GECSSP recommande un dépistage courant du cancer du col de l’utérus tous les 3 ans (recommandation faible, données probantes de qualité moyenne). Chez les femmes de 30–69 ans, le GECSSP recommande un dépistage courant du cancer du col de l’utérus tous les 3 ans (recommandation forte, données probantes de grande qualité) (2013) (41).L’USPSTF recommande le dépistage du cancer du col de l’utérus tous les 3 ans par cytologie du col seule chez les femmes de 21–29 ans. Chez les femmes de 30–65 ans, l’USPSTF recommande un dépistage tous les 3 ans par cytologie du col seule, tous les 5 ans à l’aide d’un test de VPH à haut risque seul, ou tous les 5 ans à l’aide d’un test de VPH à haut risque et d’une cytologie (double test) (recommandation de catégorie A) (2018) (42).
Nous recommandons de prioriser une stratégie de communication pour le dépistage du cancer du poumon par TDMFD chez les adultes défavorisés de 50–80 ans ayant des antécédents de tabagisme de 20 paquets-années (recommandation forte, données probantes de grande qualité).Chez les adultes de 55–74 ans ayant des antécédents de tabagisme d’au moins 30 paquets-années qui sont encore fumeurs ou qui ont « écrasé » depuis moins de 15 ans, le GECSSP recommande jusqu’à 3 dépistages annuels, consécutifs, par TDMFD (recommandation faible, données probantes de faible qualité) (2016) (43).L’USPSTF recommande un dépistage annuel du cancer du poumon par TDMFD chez les adultes de 50–80 ans qui ont des antécédents de tabagisme de 20 paquets-années et qui fument encore ou qui ont cessé depuis moins de 15 ans. Le dépistage devrait être cessé lorsqu’une personne ne fume plus depuis 15 ans ou qu’elle présente un problème de santé qui limiterait considérablement son espérance de vie ou sa capacité ou sa volonté de subir une opération pulmonaire curative (recommandation de catégorie B) (2021) (44).
Maladie cardiovasculaire
Nous recommandons de prioriser une évaluation du risque de maladie cardiovasculaire, y compris la mesure de la PA à l’aide d’outils validés, et une prise de décision partagée au sujet des différentes possibilités de traitement, dont la pharmacothérapie, chez les adultes de 40–75 ans défavorisés, y compris les femmes et les personnes souffrant de problèmes de santé mentale (recommandation forte, données probantes de grande qualité).Le GECSSP recommande de mesurer la PA à toutes les consultations en soins primaires appropriées (recommandation forte, données probantes de qualité moyenne). Le GECSSP recommande de mesurer la PA conformément aux techniques courantes décrites dans les recommandations du PECH pour la mesure de la pression artérielle au cabinet médical et en mode ambulatoire (recommandation forte, données probantes de qualité moyenne). Chez les personnes qui se révèlent hypertendues au moment du dépistage, les critères du PECH pour l’évaluation et le diagnostic de l’hypertension devraient s’appliquer afin de déterminer si la personne répond aux critères diagnostiques de l’hypertension (recommandation forte, données probantes de qualité moyenne) (2012) (45).L’USPSTF recommande aux médecins de prescrire une statine pour la prévention primaire de la maladie cardiovasculaire chez les adultes de 40–75 ans qui ont un facteur de risque de maladie cardiovasculaire ou plus (p. ex., dyslipidémie, diabète, hypertension, tabagisme) et un risque d’événement cardiovasculaire au bout de 10 ans estimé à ≥ 10 % (2022) (46).
L’USPSTF recommande le dépistage de l’hypertension chez les adultes ≥ 18 ans par une mesure de la PA au cabinet médical. L’USPSTF recommande un contrôle de la PA à l’extérieur du milieu clinique pour une confirmation diagnostique avant le début du traitement (recommandation de catégorie A) (2021) (47).
C-CHANGE: Dans le projet C-CHANGE, une évaluation du risque de maladie cardiovasculaire est recommandée tous les 5 ans chez les hommes et les femmes de 40–75 ans à l’aide du score de risque de Framingham modifié ou du modèle d’évaluation de l’espérance de vie cardiovasculaire pour orienter le traitement et réduire le risque d’événement cardiovasculaire grave. Une évaluation du risque peut également être effectuée dès que le degré de risque prévu change (recommandation forte, données probantes de grande qualité). Quatre méthodes peuvent être utilisées pour évaluer la PA: MAPA (méthode préférée), autre que MAPA, PA ambulatoire et surveillance de la PA à domicile (recommandation de catégories C–D selon la méthode de mesure de la PA) (2022) (48).
Nous recommandons de prioriser le dépistage du diabète chez les personnes à risque élevé, y compris celles de 40 ans et plus, qui sont défavorisées (recommandation forte, données probantes de qualité moyenne).Chez les adultes ayant un risque élevé de diabète (déterminé par un calculateur de risque validé), le GECSSP recommande un dépistage courant tous les 3–5 ans au moyen de l’HbA1C (recommandation faible; données probantes de qualité faible). Chez les adultes ayant un risque très élevé de diabète (déterminé par un calculateur de risque validé), le GECSSP recommande un dépistage courant annuel au moyen de l’HbA1C (recommandation faible, données probantes de qualité faible) (2012) (49).L’USPSTF recommande un dépistage du prédiabète et du diabète de type 2 chez les adultes de 35–70 ans qui font de l’embonpoint ou qui sont obèses. Les médecins devraient offrir aux malades atteints de prédiabète des interventions préventives efficaces ou les orienter en ce sens (recommandation de catégorie B) (2021) (50).C-CHANGE: Le dépistage du diabète au moyen de la glycémie à jeun ou de l’HbA1C, ou des deux, devrait être effectué tous les 3 ans chez les personnes ≥ 40 ans ou à risque élevé selon un calculateur de risque. Un dépistage plus précoce ou un suivi plus fréquent (tous les 6–12 mois) au moyen de la glycémie à jeun ou de l’HbA1C ou de l’épreuve d’hyperglycémie provoquée à 75 g de glucose par voie orale devrait être envisagé chez les personnes à risque très élevé selon les résultats d’un calculateur de risque ou chez les personnes ayant des facteurs de risque additionnels de diabète (recommandation de catégorie D, données probantes tirées d’un consensus) (2022) (48).
Maladies infectieuses
Nous recommandons le dépistage du VIH, y compris par autodépistage, chez les adultes de 19–79 ans défavorisés (recommandation forte, données probantes de qualité moyenne).Aucune ligne directrice publiée au sujet du dépistage du VIH.L’USPSTF recommande le dépistage du VIH chez les adolescentes et adolescents et chez les adultes de 15–65 ans. Les adolescentes et adolescents plus jeunes et les adultes plus âgés ayant un risque accru d’infection devraient également subir un dépistage (recommandation de catégorie A). L’USPSTF recommande le dépistage du VIH chez toutes les femmes enceintes, y compris celles qui consultent au moment du travail ou de l’accouchement et dont le statut à l’égard du VIH est inconnu (recommandation de catégorie A) (2019) (51).
Nous recommandons le dépistage de l’hépatite C (VHC) chez les adultes de 19–79 ans défavorisés (recommandation forte, données probantes de qualité moyenne).Le GECSSP déconseille le dépistage de l’hépatite C chez les adultes qui ne sont pas à risque élevé (recommandation forte, données probantes de très faible qualité) (2017) (52).L’USPSTF recommande le dépistage de l’hépatite C chez les adultes de 18 à 79 ans (recommandation de catégorie B) (2020) (53).ACEF: Pour améliorer le repérage d’un plus grand nombre de personnes porteuses d’une hépatite C non diagnostiquée, l’ACEF recommande un dépistage fondé sur le risque et de cibler la cohorte de naissances de 1945 à 1975, qui regroupe actuellement la majeure partie des cas d’hépatite C chronique au Canada (recommandation de catégorie: 2a; niveau de données probantes: C) (2018) (54).
Nous recommandons le dépistage de l’infection tuberculeuse latente au moyen du TCT ou d’un TLIG chez les personnes ayant des facteurs de risque, y compris la provenance récente d’un pays où l’incidence est élevée (recommandation forte, données probantes de qualité moyenne).Aucune ligne directrice publiée au sujet du dépistage de la tuberculose.L’USPSTF recommande le dépistage de l’infection tuberculeuse latente dans les populations exposées à un risque accru (recommandation de catégorie B) (2023) (55).NCLA: Dans les NCLA, le TCT et un TLIG sont fortement préconisés comme solutions de rechange acceptables pour le diagnostic de l’infection tuberculeuse* (données probantes de bonne qualité) (8e édition, 2022) (56).
CCSIR: Le groupe de CCSIR recommande le dépistage chez les enfants, les jeunes de moins de 20 ans et les réfugiés de 20–50 ans provenant de pays où l’incidence de la TB est élevée, le plus rapidement possible après leur arrivée en territoire canadien, au moyen du TCT (données probantes de grande qualité) (2011) (57).
Consommation de substances
Nous recommandons le dépistage du tabagisme et d’autres mesures de soutien appropriées à l’adolescence et à l’âge adulte chez les personnes défavorisées (recommandation forte, données probantes de qualité moyenne).Le GECSSP recommande de poser des questions aux enfants et aux jeunes (de 5–18 ans), à leurs parents, ou aux deux, au sujet du tabagisme et de leur donner des renseignements et des conseils brefs, selon le cas, durant des consultations en soins primaires (recommandation faible, données probantes de qualité faible) (2017) (58).L’USPSTF recommande aux médecins de poser des questions à tous les adultes au sujet du tabagisme, de leur conseiller de cesser de fumer et de proposer des interventions comportementales et la pharmacothérapie approuvée par la FDA aux adultes, hommes et femmes non enceintes, qui utilisent des produits du tabac pour l’abandon du tabagisme (recommandation de catégorie A). L’USPSTF recommande aux médecins de poser des questions à toutes les femmes enceintes au sujet du tabagisme, de leur conseiller de cesser de fumer et de leur proposer des interventions comportementales appropriées pour l’abandon du tabagisme (recommandation de catégorie A) (2021) (59).
L’USPSTF recommande aux médecins en soins primaires d’offrir des interventions, y compris de l’enseignement ou un bref counselling, pour prévenir l’amorce même de l’usage du tabac chez les enfants d’âge scolaire et les adolescentes et adolescents (recommandation de catégorie B) (2020) (60).
C-CHANGE: Il faudrait régulièrement mettre à jour le dossier de toutes les personnes à l’égard du tabagisme, et les professionnels de la santé devraient clairement conseiller aux personnes de cesser de fumer (recommandation de catégorie A, données probantes de niveau 1) (2022) (48).
Nous recommandons le dépistage de la consommation malsaine d’alcool et des formes de soutien appropriées à l’adolescence et à l’âge adulte chez les personnes défavorisées (recommandation forte, données probantes de qualité moyenne).Aucune ligne directrice publiée n’existe au sujet du dépistage de la consommation d’alcool.L’USPSTF recommande un dépistage de la consommation malsaine d’alcool en milieu de soins primaires chez les adultes ≥ 18 ans, y compris chez les femmes enceintes, et de proposer aux personnes qui font un usage abusif d’alcool des interventions brèves en counselling comportemental pour réduire leur consommation malsaine d’alcool (recommandation de catégorie B) (2018) (61).
Nous recommandons le dépistage de la consommation d’autres substances et des formes de soutien appropriées à l’adolescence et à l’âge adulte chez les personnes défavorisées (recommandation forte, données probantes de qualité moyenne).Aucune ligne directrice publiée n’existe au sujet du dépistage de la consommation d’autres substances.L’USPSTF recommande le dépistage au moyen de questions concernant une utilisation malsaine de drogues chez les adultes ≥ 18 ans. Le dépistage devrait être appliqué quand on peut offrir à la personne des services diagnostiques fiables, un traitement efficace et des soins appropriés, ou l’orienter en ce sens. (Le dépistage fait référence à des questions sur une utilisation malsaine des drogues et non à leur détection dans des spécimens biologiques.) (recommandation de catégorie B) (2020) (62).
Santé mentale
Nous recommandons le dépistage de la dépression et des formes de soutien appropriées à l’adolescence et à l’âge adulte chez les personnes défavorisées (recommandation forte, données probantes de qualité moyenne).Le GECSST déconseille le dépistage systématique de la dépression à l’aide d’instruments ou de questionnaires qui établissent les résultats « positifs » ou « négatifs » à partir de valeurs seuils durant la grossesse et le postpartum (jusqu’à 1 an après l’accouchement) (recommandation conditionnelle, données probantes de très faible qualité) (2022) (63).L’USPSTF recommande le dépistage de la dépression dans la population adulte, y compris durant la grossesse et le postpartum, de même que chez les adultes âgés (recommandation de catégorie B) (2023) (64).CNMAT: Le CNMAT recommande un dépistage en contexte de soins primaires et secondaires chez les personnes ayant des facteurs de risque (problèmes psychosociaux, maladies chroniques, grande utilisation du système de santé) lorsque les ressources et les services sont disponibles, pour évaluation diagnostique et prise en charge subséquentes (2016) (65).
Santé buccale
Nous recommandons le dépistage des caries dentaires, une sensibilisation à la santé buccale et une consultation en médecine dentaire pour les enfants < 5 ans défavorisés (recommandation forte, données probantes de qualité moyenne).Selon le GECSSP, il existe de bonnes données probantes selon lesquelles les mesures suivantes sont efficaces pour prévenir la carie dentaire: utilisation de dentifrices fluorés, fluoration de l’eau de boisson, compléments de fluor aux patients vivant dans des régions où le taux de fluor dans l’eau de boisson est bas (≤ 0,3 ppm), application topique professionnelle de fluor et utilisation de rince-bouche fluorés en cas de caries très actives ou de risque élevé de caries dentaires, et application professionnelle sélective de résine de scellement sur les molaires permanentes (1995) (66).L’USPSTF recommande aux médecins de soins primaires de prescrire un complément de fluor oral dès l’âge de 6 mois quand l’eau de boisson contient peu de fluor (recommandation de catégorie B). L’USPSTF recommande aux médecins de soins primaires d’appliquer un vernis fluoré sur les premières dents de tous les nourrissons et enfants à l’âge de l’éruption des premières dents (recommandation de catégorie B). L’USPSTF conclut que les données existantes sont insuffisantes pour bien mettre en rapport les avantages et les préjudices associés au dépistage courant des caries dentaires par les médecins de soins primaires chez les enfants < 5 ans (1 énoncé) (2021) (67).
Risques sociaux
Nous recommandons le dépistage des facteurs de risques sociaux, y compris la pauvreté ou toute difficulté d’accès aux biens de première nécessité, et une orientation vers des ressources et des formes de soutien nécessaires à toutes les familles avec enfants (recommandation faible, données probantes de qualité moyenne).Aucune ligne directrice publiée n’existe au sujet du dépistage de la pauvreté.Aucune ligne directrice publiée n’existe au sujet du dépistage de la pauvreté.
Nous recommandons un dépistage de la violence conjugale et une orientation vers des ressources, y compris juridiques, aux personnes défavorisées (recommandation faible, données probantes de qualité moyenne).Aucune ligne directrice publiée n’existe au sujet du dépistage de la violence conjugale.L’USPSTF recommande aux médecins de procéder à un dépistage de la violence conjugale chez les femmes en âge de procréer, et d’orienter celles chez qui le dépistage est positif vers un service d’aide permanent (recommandation de catégorie B). L’USPSTF conclut que les données existantes sont insuffisantes pour bien mettre en rapport les avantages et les préjudices associés au dépistage courant de la violence et de la négligence chez tous les adultes âgés ou vulnérables (1 énoncé) (2018) (68).
Accès aux soins
Nous recommandons de prioriser l’orientation vers les soins primaires, y compris l’inscription automatique dans des centres de soins choisis, chez les personnes défavorisées (recommandation forte, données probantes de qualité moyenne).Aucune ligne directrice publiée n’existe au sujet de l’orientation vers un centre de soins primaires.Aucune ligne directrice publiée n’existe au sujet de l’orientation vers un centre de soins primaires.
  • Remarque: ACEF = Association canadienne pour l’étude du foie, BCG = bacille de Calmette–Guérin, C-CHANGE = Canadian Cardiovascular Harmonized National Guideline Endeavour, CCSIR = Collaboration canadienne pour la santé des immigrants et des réfugiés, CNMAT = Canadian Network for Mood and Anxiety Treatments, FDA = Food and Drug Administration des États-Unis, GECSSP = Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs, HbA1C = hémoglobine glycosylée, MAPA = mesure automatisée de la pression artérielle, NCLA = Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse, PA = pression artérielle, PECH = Programme éducatif canadien sur l’hypertension, RSOS = recherche de sang occulte dans les selles, RSOSg = RSOS au gaïac, TB = tuberculose, TCT = test cutané à la tuberculine, TDM = tomodensitométrie, TDMFD = TDM à faible dose, TIF = test immunochimique fécal, TLIG = test de libération de l’interféron γ, USPSTF = United States Preventive Services Task Force, VHC = virus de l’hépatite C, VPH = virus du papillome humain.

  • * L’un ou l’autre des tests peut servir au dépistage de l’infection tuberculeuse, quelle que soit l’indication. Toutefois, certaines préférences et exceptions sont présentées dans d’autres recommandations (données probantes de bonne qualité). Dans les NCLA, il est recommandé, sous certaines conditions, de privilégier les TLIG au TCT dans les cas suivants: enfants de 2–10 ans ayant déjà reçu le vaccin BCG; personnes ≥ 10 ans ayant reçu le vaccin BCG après l’âge de 1 an, ayant reçu le vaccin BCG > 1 fois ou incertitude quant à l’âge de la vaccination au BCG, ou les deux; absence de formation, d’évaluation ou de contrôle de la qualité pour l’administration du TCT, la lecture des résultats, ou les deux, mais accès au personnel et aux dispositifs nécessaires pour les TLIG; incapacité ou faible probabilité que la personne fasse lire son TCT ou TCT contre-indiqué (données probantes de faible qualité) (8e édition, 2022) (56).

  • On dispose de données probantes de faible qualité sur l’efficacité des mesures suivantes pour prévenir les caries dentaires: application topique professionnelle de fluor et utilisation de rince-bouche fluorés chez les personnes ayant un risque faible de carie, brossage des dents (avec un dentifrice sans fluor) et soie dentaire, nettoyage dentaire par des dentistes ou des hygiénistes dentaires avant l’application topique de fluor ou une consultation en médecine dentaire et en diététique pour la population générale. Selon des données probantes de bonne qualité, on peut déconseiller l’utilisation des rince-bouche fluorés en vente libre dans la population générale (1995) (66).