Résumé
Quality of indoor residential air and health
Robert Dales MD MSc(Epid), Ling Liu MMD PhD, Amanda J. Wheeler PhD, Nicolas L. Gilbert MSc
Les gens passent environ 90 % de leur temps à l’intérieur où ils se trouvent exposés à des contaminants chimiques, biologiques et, dans certains cas, cancérogènes. Ces agents peuvent influer sur le risque de présenter des symptômes respiratoires et neurologiques non spécifiques, des allergies ou de l’asthme et de souffrir d’un cancer du poumon. Pour ce qui est des allergènes que l’on retrouve à l’intérieur des édifices, les données sont contradictoires. Une exposition précoce peut soit exacerber, soit réduire le risque de sensibilisation ultérieure. Les rapports concernant les moisissures et l’humidité ambiantes sont toujours associés à une hausse des taux de symptômes respiratoires, mais le lien de cause à effet n’a pas été établi. Après le tabagisme, l’exposition à la fumée secondaire et au radon sont les deux principales causes du cancer du poumon. Les propriétaires peuvent dans bien des cas améliorer la qualité de l’air de leur domicile en appliquant des mesures relativement simples qui devraient avoir des répercussions bénéfiques pour la santé.
Affiliations : University of Ottawa (Dales), the Air Quality Health Effects Research Section, Biostatistics and Epidemiology Division (Dales, Liu); the Environmental Health Sciences Bureau (Liu), and the Air Health Effects Division, Water, Air and Climate Change Bureau (Wheeler, Gilbert), Health Canada, Ottawa, Ont.
Correspondance : Dr Robert Dales, Air Quality Health Effects Research Section, Biostatistics and Epidemiology Division, Health Canada, 3rd Floor, PL 4903B or 4903C, 269 Laurier Ave. W, Ottawa ON K1A 0K9; R_Dales{at}hc-sc.gc.ca