Data supplements
Online Appendices
Files in this Data Supplement:
- Appendix 1: Specific details of search strings, June 2008
- Appendix 2: Characteristics of randomized controlled trials included in the evaluation of fractures
- Appendix 3: Observational studies of thiazolidinedione exposure and association with fractures
- Appendix 4: Rates of spine, hip and limb fractures from 5 trials
Résumé
Long-term use of thiazolidinediones and fractures in type 2 diabetes: a meta-analysis
Yoon K. Loke MBBS MD, Sonal Singh MD MPH, Curt D. Furberg MD PhD
Contexte : La rosiglitazone et la pioglitazone peuvent accroître l’incidence des fractures. Nous voulions déterminer systématiquement le risque de fractures associées à la thérapie à la thiazolidinedione et évaluer son effet sur la densité osseuse.
Méthodes : Nous avons effectué des recherches dans MEDLINE, EMBASE, le Registre central Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL), d’autres registres sur les essais et des fiches d’information sur les produits jusqu’à juin 2008. Nous avons choisi des essais contrôlés randomisés de longue durée (>1 an) portant sur des patients atteints de diabète de type 2 et des études d’observation contrôlées décrivant le risque de fracture ou les changements de la densité osseuse avec les thiazolidinediones. Nous avons calculé des coefficients de probabilité (CP) regroupés pour les fractures et la différence moyenne pondérée de la densité osseuse.
Résultats : Nous avons analysé des données tirées de 10 essais contrôlés randomisés portant sur 13 715 participants et de 2 études d’observation portant sur 31 679 participants. Dans les 10 essais contrôlés randomisés, on a établi un lien entre la rosiglitazone et la pioglitazone et un risque considérablement accru de fracture, dans l’ensemble (CP 1,45; intervalle de confiance IC à 95 %, 1,18 à 1,79; p < 0,001). Cinq essais contrôlés randomisés ont révélé un risque considérablement accru de fracture chez les femmes (CP 2,23; IC à 95 %, 1,65 à 3,01; p < 0,001) mais non chez les hommes (CP 1,00; IC à 95 %, 0,73 à 1,39; p = 0,98). Les deux études d’observation ont démontré un risque accru de fractures associées à la rosiglitazone et à la pioglitazone. La densité minérale osseuse des femmes exposées aux thiazolidinediones a diminué considérablement au niveau de la colonne lombaire (différence moyenne pondérée de –1,11 %; IC à 95 %, –2,08 % à –0,14 %; p = 0,02) et de la hanche (différence moyenne pondérée, –1,24 %; IC à 95 %, –2,34 % à –0,67 %; p < 0,001) au cours de deux essais contrôlés randomisés.
Interprétation : L’utilisation à long terme des thiazolidinediones double le risque de fractures chez les femmes atteintes de diabète de type 2 sans augmenter de façon significative le risque de fracture chez les hommes atteints de diabète de type 2.
Affiliations : School of Medicine, Health Policy and Practice (Loke), University of East Anglia, Norwich, UK; and the Section on General Internal Medicine, Department of Medicine (Singh), and the Division of Public Health Sciences (Furberg), Wake Forest University School of Medicine, Winston-Salem, USA
Correspondance : Dr Yoon K. Loke, School of Medicine, Health Policy and Practice, University of East Anglia, Norwich, UK NR4 7TJ; fax 44 1603 593752 y.loke{at}uea.ac.uk