Résumé
Recherche
Feasibility of self-collection of specimens for human papillomavirus testing in hard-to-reach women
Gina Ogilvie MD MSc, Mel Krajden MD, Juanita Maginley RN, Judy Isaac-Renton MD, Greg Hislop MDCM MSc, Ruth Elwood-Martin MD, Chris Sherlock MB, Darlene Taylor BSN, Michael Rekart MD
British Columbia Centre for Disease Control (Ogilvie, Krajden, Maginley, Isaac-Renton, Taylor, Rekart); British Columbia Cancer Agency (Hislop); Department of Family Practice (Elwood-Martin), University of British Columbia; Providence Health Care (Sherlock), Vancouver, BC
Correspondance : Dr Gina Ogilvie, Assistant Professor, University of British Columbia, Associate Director, Division of STI/HIV Prevention and Control, British Columbia Centre for Disease Control, 655 West 12th Ave., Vancouver BC V5Z 4R4; fax 604 775-0808; [email protected]gina.ogilvie{at}bccdc.ca
Pour étudier la faisabilité des spécimens autoprélevés afin de déterminer le statut de l’infection par le virus du papillome humain (VPH) chez les femmes difficiles à atteindre, des infirmières itinérantes ont recruté des femmes dans des centres des femmes, des refuges et des ruelles du secteur est du centre-ville de Vancouver. Sur les 151 participantes pour lesquelles des échantillons étaient disponibles, 43 (28,5 %) ont obtenu un résultat positif au test de dépistage du VPH à risque élevé. Les infirmières itinérantes ont pu communiquer de nouveau avec 81,4 % des participantes qui ont obtenu un résultat positif au test et les ont envoyées se soumettre à d’autres tests. Environ 14 % (21/151) des participantes ne s’étaient jamais soumises à un test de Papanicolaou en Colombie-Britannique, comparativement à 8,3 % (608/7336) des femmes dans la population générale de la province (p < 0,05). Cette différence indique que l’autoprélèvement de spécimens servant au test de dépistage du VPH constitue un moyen possible d’atteindre les femmes qui n’ont pas participé auparavant à des programmes de dépistage du cancer du col.